Les émotions se manifestent à la suite d’un déclencheur. Elles sont le résultat de la rencontre entre le monde extérieur et le monde intérieur d’un individu. Ces déclencheurs peuvent provenir de l’extérieur (critique, reproche, compliment, reconnaissance …) comme de l’intérieur (perception de la réalité, pensée, culture, éducation, croyance, expériences passées, blessures…). Elles prennent naissance au niveau cérébral. Le déclencheur transmet l’information via nos 5 sens et passe au travers de filtres émotionnels et notre monde intérieur qui activent des réactions physiologiques et psychologiques. Lorsque nous sommes confrontés à un stimuli, les émotions se manifestent tout d’abord pour nous alerter du comportement à adopter face à celui-ci. Il s’agit donc de prendre une décision.
Chaque jour, nous sommes confrontés à des choix multiples. Quel vêtement porter ? Quel aliment ou boisson ingérer ? Quelle stratégie utilisée ? Quel chemin emprunter ? Quelle réponse donner ?...
Toutes ces prises décisions, sont le fruit d’une importante activité cérébrale qui se réalise parfois de manière instantanée et parfois de manière laborieuse. Le processus décisionnel est influencé par de nombreux facteurs, notamment les émotions. Combien de fois avez-vous pris une décision influencée par une émotion ? Comment celles-ci entrent dans le processus décisionnel et quelles en sont les conséquences ? Comment l'hypnose peut être un moyen efficace à la régulation des émotions pour prendre des décisions éclairées qui favorisent notre bien-être et la santé mentale ? Voici ce que je vous propose d’explorer dans cet article.
Je m’appelle Tamara et en tant que professionnelle de l’accompagnement, je partage avec vous quelques notions pour faciliter la prise de décision et la régulation des émotions.
I. Les émotions et le processus décisionnel
A. Les émotions
Les émotions sont des réactions psychophysiologiques à des déclencheurs qui peuvent provenir de l’extérieur ; (comme être en colère parce qu’un chauffard a failli vous renverser ou qu’après une journée de travail éprouvant, vous rentrez chez vous avec l'espoir de vous reposer, pour découvrir que la maison est sens dessus dessous) ; ou provenir de l’intérieur (comme la tristesse due à la perte d’un être cher). C’est le résultat de la rencontre entre le monde extérieur, notre mode de pensée, notre perception de la réalité (cf article « l’inconscient et la perception de la réalité : à la découverte d’un monde caché ») et notre corps. Les émotions sont en interaction avec notre inconscient.
Les émotions c’est comme un arc-en-ciel qui se déploie dans le ciel après une pluie, elles peuvent être vives et colorées, changeant rapidement et se superposant les unes aux autres. Du bonheur à la tristesse, de la colère à la joie, chaque émotion apporte son lot de nuances et d'intensité à notre vie quotidienne. Chaque couleur a sa place et son importance. Apprendre à reconnaître, comprendre et réguler nos émotions est essentiel pour cultiver un bien-être émotionnel et une relation saine avec nous-mêmes et les autres. Comme un arc-en-ciel brillant et harmonieux, nos émotions peuvent nous guider vers une vie plus authentique et épanouissante.
Selon Paul Ekman (psychologue américain), les émotions dites simples sont les émotions de base, universelles et spontanées qui sont présentes chez tous les individus, peu importe leur culture. Il en identifie six principales :
· La joie
· La tristesse
· La colère
· La peur
· Le dégoût
· La surprise
Ces émotions simples peuvent être facilement reconnues par les expressions faciales, les gestes et les réactions physiologiques associées à chacune d'entre elles. Ces émotions sont considérées comme instinctives. Toutefois, même si les émotions dites de base sont universelles, le ressenti varie d’un individu à l’autre. Chaque être vivant a sa propre sensibilité, car chaque être vivant a son histoire, sa vision de vie, ses croyances, ses blessures, sa culture, ses films intérieurs… Juger le ressenti d’une émotion, revient à nier la souffrance ou la satisfaction d’autrui. Il ne sert à rien de dire « arrête de rire » ou « arrête de pleurer » aussi longtemps que la joie ou la tristesse est présente. Il ne sert à rien de dire « calme-toi » alors que la personne en face de vous ressent de la colère (en règle générale, cela a tendance à empirer les choses). Si vous voulez aider votre enfant à apprendre à réguler sa colère, apprenez-lui à le faire en dehors des crises de colère. Il doit s’entraîner régulièrement pour apprendre et répéter plusieurs fois pour que cela devienne un automatisme.
Quand un parent prend rendez-vous pour que j’accompagne son enfant ou son adolescent, sur un comportement lié aux émotions ; j’aime savoir comment, au même âge, lui-même a vécu ses émotions, comment il a fait pour y remédier ou s’il persiste des difficultés de régulation des émotions. N’oublions pas que les enfants apprennent des parents et des figures d’autorité et donc par mimétisme. Ainsi, si le message est : « arrête de te mettre en colère ou arrête d’avoir peur » et que l’exemple donné est contraire, l’accompagnement peut se limiter à revoir comment le parent peut donner l’exemple en premier lieu.
B. Le rôle des émotions
Toutes les émotions jouent un rôle important et ont leur utilité. Qualifier une émotion de positive ou de négative serait à mon sens réducteur. Cela reviendrait à dire qu’il faut combattre les émotions négatives au bénéfice des émotions positives. Or, toutes les émotions font partie intégrante de notre humanité. Elles sont le baromètre interne de notre degré de satisfaction. Combattre une émotion, c’est nier son existence et ainsi nier notre humanité, notre personnalité, nos besoins, nos désirs, nos valeurs et même notre identité.
L’homme est un être social. Il a besoin de communiquer et d’entrer en relation avec autrui. Pour entrer en communication, nous utilisons nos sens et nos émotions. Elles sont un moyen de communication avec autrui et avec soi-même. On peut être en colère contre quelqu’un mais on peut également être en colère envers soi-même. On peut ressentir de la joie en recevant une promotion mais on peut aussi ressentir de la joie par ce que nous avons accompli…
Derrière chaque émotion se cache un besoin et derrière chaque besoin se cache une possibilité d’action :
Émotion | Besoin
| Action possible ou message |
Joie | Partager la joie
| Continuer sur cette voie |
Tristesse | Réconfort ou temps pour faire un deuil. Être écouté. | Retrouver ce qui a été perdu. Accepter la perte ou trouver de belle chose même dans la tristesse
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Colère | Justice ou se sentir en sécurité. Exprimer mes émotions, respect. | Revoir mes règles et mes limites M’éloigner de la cause de la colère Apprendre à̀ dire non et à accepter
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Peur | Être rassurée, se sentir en sécurité. | Reconnaitre l’importance pour moi de la situation. Voici ce qui va arriver sans action.
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Dégoût | Protection, sécurité, respect.
| S’éloigner, se recentrer, s’affirmer. |
Surprise | De temps de compréhension, d’introspection.
| Absorber l’information, apprendre. |
C. Le processus décisionnel sans et avec les émotion
Selon un article de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau, les émotions prennent leur origine au niveau cérébral. Contrairement à l'idée précédente d'un seul cerveau émotionnel, il semble qu'il existe plusieurs centres cérébraux impliqués dans le traitement des émotions. Chaque émotion correspondrait à un système composé de plusieurs régions interconnectées. Selon des recherches menées par Tor Wager, professeur en neurosciences à l'université du Colorado, chaque émotion correspondrait à une combinaison d'éléments cognitifs, affectifs, perceptifs et moteurs de base et qu'elles résultent de l'activation de zones non spécifiques d'après un article de Science&Vie.
1.1 Le procéssus décisionnel sans émotions
Dans un contexte idéal, une personne ou un groupe de personnes prennent une décision en passant par plusieurs étapes.
Identification du problème : la première étape consiste à identifier clairement le problème ou la situation qui nécessite une décision.
Collecte d'informations : une fois le problème identifié, il est important de collecter toutes les informations pertinentes afin de comprendre la situation dans son ensemble.
Analyse des informations : une fois toutes les informations collectées, il est nécessaire de les analyser pour en tirer des conclusions et dégager les différentes options possibles.
Évaluation des options : une fois les options identifiées, il convient de les évaluer en fonction de critères prédéfinis, tels que la faisabilité, l'impact, les coûts, etc.
Prise de décision : une fois toutes les options évaluées, il est temps de prendre une décision en choisissant l'option la plus appropriée.
Mise en œuvre : une fois la décision prise, il est important de mettre en œuvre les actions nécessaires pour la mettre en pratique.
Évaluation des résultats : enfin, il est essentiel d'évaluer les résultats de la décision pour vérifier si elle a atteint les objectifs fixés, et le cas échéant, apporter des ajustements si nécessaire.
1.2 Le processus décisionnel avec les émotions
Qu’en est-il lorsque le contexte est plus complexe et implique les émotions ?
Prenons un exemple :
C’est une journée importante qui commence, (le jour de votre examen final pour valider vos années d’études, le jour de votre permis, le jour de la présentation de votre projet professionnel, le jour où vous aller rencontrer la belle-famille…). Vous vous réveillez et vous vous rendez-compte que le réveil n’a pas sonné et que vous êtes en retard. Surprise, horreur, peur, colère, tristesse, joie ? De quelle couleur de l’arc-en-ciel émotionnel est teinté votre météo intérieure et à quel degré de satisfaction se trouve votre baromètre intérieur ?... Mélange de stress, de peur, de douleurs abdominales, de battements du cœur accélérés, de transpiration, de souffle court… Le processus décisionnel commence :
Identification du problème : retard => il faut que je gagne du temps.
Mais la peur vous tenaille parce qu’elle vous rappelle une expérience passée où l’échec a été le résultat du retard, ou encore une phrase que vous avez entendue « Tu n’arriveras à rien » ...
Collecte des informations : rendez-vous dans un 15 minutes => se vêtir, prendre un petit-déjeuner, moyen de locomotion, les affaires, la météo, la circulation, prendre le temps de souffler avant de commencer ?...
Et en même temps que vous collectez les informations, vos pensées se focalisent sur le négatif et des petits refrains fredonnent dans votre tête (tu vas échouer, tu es en retard, tu vas échouer, tu es un.e bon.ne à rien,…)
Analyse des informations : les vêtements sont prêts, vérifier les affaires (documents, papiers d’identité…). « Mince où est-ce que j’ai mis ma carte d’identité » augmentation de la peur, il pleut « il ne manquait plus que cela » et la colère monte, il y a beaucoup de circulation « je vais être en retard » la tristesse vous gagne, il était prévu d’y aller à vélo « tu vas être en retard, tu vas échouer, tu vas être en retard, tu es un.e bon.ne à rien… », besoin de 5 minutes pour souffler « est-ce que ce sera suffisant ? » doute et peur en même temps. Il reste donc 10 minutes « si tout va bien mais avec la chance que j’ai… » peur, tristesse, colère…
Évaluation des options : s’habiller ou changer de tenu à cause de la météo « pas le temps de changer, je vais être trempé, j’aurai l’air ridicule » et la colère qui monte grâce à un souvenir où la honte a laissé son empreinte ; prendre le petit-déjeuner, boire un café sans manger, sauter le petit-déjeuner, prendre de quoi petit-déjeuner sur place ou en cours de route « je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas » « tu vas échouer, tu es en retard, tu vas échouer, tu es un.e bon.ne à rien… », se brosser les dents, prendre un parapluie, un imperméable, prendre la voiture, le bus, le tram, un taxi, vérifier mes affaires « mais je n’aurai jamais le temps de tout faire, c’est foutu, je vais être en retard, je vais échouer, je suis un.e bon.ne à rien…» angoisse, tristesse...
Et en pensant à tout cela, d’autres émotions peuvent apparaitre liées à une expérience passée où vous avez été en retard, où vous avez ressenti de la honte, de la colère, de la tristesse…
Prise de décision : Non mais sérieusement, comment voulez-vous que la décision qui résultera de cet ascenseur émotionnel puisse être un choix adapté ?? (La colère monte encore).
Mise en œuvre : se vêtir dans la précipitation avec possibilité de casser la fermeture éclair ou de perdre un bouton, sauter le petit-déjeuner parce que de toute façon là dans l’immédiat aucune envie de manger ou de boire, se brosser les dents, prendre un parapluie parce que ça demanderait trop d’énergie de choisir l’imper qui pourrait aller avec la tenue, choisir la voiture et se rendre compte qu’il n’y a plus d’essence donc colère et décider de prendre le tram parce que la circulation est vraiment trop bondée. Prendre les affaires en doutant d’avoir tout bien vérifier la veille et arriver si tout va bien dans les temps, le cœur battant la chamade, les jambes flageolantes, transpirant et tremblant, sans avoir le temps de récupérer juste avant de commencer.
Effectivement, il s'agit d'un scénario catastrophe que j'aurais pu encore embellir. L'objectif est simplement d'illustrer comment les émotions peuvent nous submerger. Il est à noter que les émotions se déclenchent suite à des stimuli externes (comme un réveil qui ne sonne pas) ou internes (pensées, souvenirs, sensations liées à des souvenirs). Il est également important de souligner que le processus décisionnel est influencé par les émotions dès le départ. Dans cet exemple et en tenant compte de cet article, la peur joue son rôle de besoin de sécurité et de prise de conscience qu'il s'agit d'une situation importante.
D. Les conséquences des décisions basées sur les émotions
Qui n’a jamais pris de décision sous le coup d’une émotion ? Une décision impulsive ou irrationnelle comme par exemple, faire un achat spontané pour se faire plaisir ou pour soulager la colère, prendre un jour de congé pour profiter d'une belle journée ensoleillée ou démissionner à la suite d’une violente dispute avec la hiérarchie, ou encore s'inscrire à une activité excitante sans trop réfléchir aux conséquences, ne pas choisir une destination trop éloignée parce qu’on veut éviter de prendre l’avion par crainte d’un éventuel accident, ... Ces décisions peuvent apporter du bonheur ou du soulagement à court terme, mais il est important de prendre en compte les éventuelles implications à long terme avant de les mettre en œuvre. En effet, un achat impulsif peut mettre en danger la santé financière de votre porte-monnaie, ou mettre à mal vos relations familiales, amicales, professionnelles… et ce moment de joie éphémère se transforme alors en stress. A long terme, les conséquences peuvent être désastreuses pour le bien-être et la santé mentale. Le stress a deux facettes (prochainement un article dédié au stress vous sera proposé), il peut être un booster mais lorsqu’il devient chronique ou se prolonge trop longtemps, il met notre santé en danger, tant au niveau physique que mentale.
On passe d’un stress à une anxiété, pouvant aller jusqu'à la dépression, au burn-out. Des regrets, des remords ; à la suite d’une décision impulsive qui s’avère être un mauvais choix, peuvent conduire à un sentiment de culpabilité, de frustration et nuire au bien-être général.
Manger pour rechercher une récompense, un soulagement, combler un vide et se diriger vers des aliments sucrés ou gras, prendre du poids et culpabiliser, se faire des reproches et entrer dans un cercle vicieux qui nous fait perdre l’estime de soi, la confiance en soi, l’amour de soi… Sans oublier qu’au niveau de la santé physique ces réactions peuvent conduire à du diabète, du surpoids, des maladies cardiovasculaires…
Les décisions impulsives ou irrationnelles liées aux émotions peuvent aussi conduire à des actes répréhensibles par la loi. De nombreux faits divers font références à des disputes qui ont dégénérées. Une instabilité émotionnelle à long terme peut engendrer des troubles du comportements et de l’humeur, fragilisant davantage le bien-être, l’estime de soi, la confiance en soi…
Vous l’aurez compris, agir sous le coup d’une émotion, de manière impulsive ou irrationnelle peut soulager sur l’instant mais les conséquences à long terme peuvent être lourdes à assumer que ce soit au niveau relationnel, de la santé mentale et du bien-être général.
Il est donc important de prendre du recul. De savoir reconnaître quand une émotion prend le dessus afin de ne pas rentrer dans cette spirale qui peut s’avérer être dangereuse. Réguler les émotions ne veut en aucun dire que la vie est un long fleuve tranquille, cela signifie que l’on possède les outils pour ne pas se laisser submerger et que lorsque des situations difficiles se présentent, nous sommes en mesure de reconnaître, d’accueillir, de vivre, d’écouter l’émotion et de prendre assez de recul pour attendre qu’elle soit passée pour enfin prendre une décision au moment opportun. Car une émotion n’a pas vocation à durer éternellement.
II. Comment maitriser l'impact des émotions sur nos décisions ?
Pour pouvoir réguler les émotions avec facilité au moment opportun, l’idéal est de s’entraîner chaque jour à les identifier, à comprendre comment elles s’activent, ce qu’elles évoquent et apprendre à utiliser les outils qui s’adaptent le mieux à vos exigences. Pour apprendre une technique, il vaut mieux le faire avant d’être embarqué par les émotions. Ce n’est pas au moment d’un accident qu’on apprend les gestes de premiers secours. On s’outille à l’avance pour pouvoir faire face du mieux possible.
Voici quelques idées de ce qui peut être mis en pratique pour réguler les émotions :
Apprendre à parler en famille, sans jugement et sans censure des émotions, vous permettra non seulement de mieux apprendre à vous connaître mais également à mieux communiquer et à mieux écouter le ressenti des autres. Vous apprendrez par la même occasion à vos enfants ou aux membres de votre famille à prendre soin de leurs émotions.
Pratiquer la pleine conscience, ou la méditation,
Tenir un journal des émotions afin de les exprimer et de vous libérer de leur impact,
S’accorder du temps à soi : pratiquer une activité relaxante, du yoga, de la marche dans la nature, écouter ou pratiquer de la musique, du chant, de la danse, lire un livre, prendre un bain ou une douche relaxante avec des odeurs apaisantes (la lavande est reconnue pour ses pouvoirs apaisants), jardiner, cuisiner, bricoler, dessiner …,
Se fixer des limites : Apprendre à reconnaître vos limites émotionnelles et à les respecter. Si vous sentez que vos émotions vous submergent, prenez le temps de vous isoler et de vous recentrer avant de prendre une décision,
Apprendre l’autohypnose avec un professionnel (pour plus d’information, contactez-moi),
Apprendre la visualisation créatrice avec un professionnel (pour plus d’information, contactez-moi)
Apprendre à pratiquer la cohérence cardiaque avec un professionnel, (pour plus d’information, contactez-moi),
Apprendre l’E.F.T (Emotional Freedom Technique) qui est un outil de libération des émotions, (Dans un prochain article, je vous présenterai ces deux techniques)- Communiquer avec un proche de confiance ou un professionnel de l’accompagnement, (pour plus d’information, contactez-moi),
Se faire accompagner par un professionnel en hypnose… vous avez devinez que pour plus d’information vous pouvez me contacter 😉
Il est fondamental pour un équilibre tant au niveau physique que mental de prendre dès à présent le temps nécessaire pour s’outiller et réguler les émotions. C’est ainsi que vous cultiverez votre Q.E (quotient émotionnel).
III. Hypnose comme outil de régulation des émotions
A. Hypnose et émotions
Les émotions sont au cœur du comportement humain. Il paraît donc normal que tout accompagnement en hypnose soit relié aux émotions. Ainsi, lorsque vous souhaitez travailler la gestion du poids, du stress, la prise de parole en public, le désir de devenir parent, les troubles du sommeil, le harcèlement ou l’agressivité, la relation aux écrans et aux réseaux sociaux, la préparation aux examens ou encore la confiance, l’estime, l’amour de soi, l’identité et encore tant d’autre sujet ; l’hypnose est un outil intéressant.
En état de transe hypnotique (ou de conscience modifiée comme vous pouvez le lire dans les différents articles précédents : comment fonctionne le cerveau en été d’hypnose ? ; Le conscient, l'inconscient, le subconscient et l'hypnose ; L'inconscient et la perception de la réalité : la découverte d'un monde caché), on se connecte directement au subconscient afin d’explorer notre fonctionnement et la façon dont nous avons modelé notre monde émotionnel. On peut également examiner les options de manière plus objective avec une prise de recul et se libérer des pensées limitantes. En identifiant et en comprenant les sources de celles-ci, il devient possible de les transformer et de les libérer. Il devient alors plus facile de prendre des décisions rationnelles et en accord avec soi-même.
1.1 Quelques exemples d'accompagnements en hypnose liés aux émotions
Une femme prend rendez-vous pour un souci de poids. Lors de nos séances, il a été mis en évidence qu'elle consommait du chocolat en grande quantité le soir devant la télévision. Comme si elle avait besoin d'une récompense. Inconsciemment, les émotions qu'elles refoulaient la journée avaient besoins d'une compensation.
Une adolescente qui souffrait de phobie des araignées au point d’avoir du mal à aller se coucher la nuit et de dormir confortablement. Elle allait se coucher la peur au ventre et décidait de garder une lumière allumer. Cette peur irraisonnée, l’empêchait, le tétanisait et engendrait de la honte. Cela devenait envahissant.
Il y a aussi, ce jeune garçon qui craignait de vomir et qui ne voulait plus dormir allongé. A cause des effets de la peur, il avait décidé qu’il valait mieux dormir en position assise ou surélevée. Cette technique lui avait procuré un soulagement temporaire et venait à s’aggraver car il développait une peur de dormir.
Puis, que dire de ce jeune garçon qui piquait des colères et qui avait un comportement agressif chaque fois qu’il rentrait de l’école ? Il avait du mal à se contrôler et l’ambiance à la maison devenait infernale. Bien sûr, après les épisodes, il regrettait de s’emporter mais il n’arrivait pas à faire autrement. C’était comme si, sous les injonctions de la colère, il n’arrivait plus à prendre de recul et se sentait immédiatement agressé par son entourage proche. C’était la colère qui l’obligeait à avoir ce comportement auprès des siens et celle-ci a permis de révéler un harcèlement scolaire. En l’accompagnant sur le harcèlement, il a repris confiance en lui et à changer de comportement auprès des siens.
Une femme qui n’osait plus pratiquer le sport qu’elle aimait à la suite d’une blessure. Elle était dans l’évitement, se sentait mal à l’aise alors qu’elle adorait ce sport auparavant. Puisque la peur d’avoir un autre accident était plus forte, elle décidait de ne plus pratiquer ce sport, mais en même temps elle en souffrait. L’accompagnement sur cette peur lui a permis de reprendre confiance et de pratiquer à nouveau ce sport.
Et je pourrais continuer ainsi sur tous les accompagnements car les émotions sont au cœur du comportement humain. Tous les accompagnements en hypnose en ligne permettent d’identifier l’émotion, de la reconnaître, de l’accueillir, de casser les croyances et les biais cognitifs (prochainement un article sera consacré aux biais cognitifs), de prendre du recul et de permettre de retrouver de l’authenticité et de l’harmonie dans nos relations aux autres et à soi et ainsi réussir à prendre du recul pour pouvoir décider de manière rationnelle.
1.2 Témoignages
C.G recommande Tamara pour Stress, anxiété, phobies, trauma
Tamara est très à l'écoute et très pédagogue. Dès la première séance, on a des outils pour mieux gérer ses émotions. Cette séance qui au départ aurait dû se faire en ligne a été faite au téléphone sans encombre et de manière tout à fait agréable et les effets ont été les mêmes qu'en présentiel. J'ai hâte de poursuivre l'expérience.
S B. recommande Tamara pour Stress, anxiété, peur enfants et adolescents
J’ai déjà ressenti les bienfaits de votre travail et vous en remercie et j’ai bien compris que cela prendra encore du temps. Je voudrais vous revoir à mon retour pour tous les bienfaits que vos séances m’apportent.
G.L recommande Tamara pour Stress, anxiété, phobies enfants et adolescents
J’ai remarqué une amélioration par rapport à ma phobie. Par exemple, au lycée il y avait une araignée aux toilettes et je n’ai pas crié, je ne me suis pas enfuie comme je faisais d’habitude mais je suis restée tranquille, ou encore il y a plusieurs jours, sur le mur de ma chambre et je l’ai simplement aspirée avec l’aspirateur et je m’en suis donc approchée. Merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait pour moi. Ma phobie pour les insectes était présente depuis que je suis toute petite et aujourd’hui ça va beaucoup mieux.
F. R recommande Tamara pour Confiance et développement personnel
Tamara est une personne à l’écoute, bienveillante et sans jugement avec laquelle il est vraiment possible d’avancer sereinement et au cœur de notre singularité. Merci à elle !
A.H recommande Tamara pour Désir de parentalité
Le motif de mes consultations était : le désir de parentalité. L'accompagnement s'est fait en distanciel (hypnose en ligne), ce qui est un réel avantage quand on habite pas dans les environs. Mme Condemi a sut être très douce, bienveillante, à l'écoute et a sut travailler au plus près de mes besoins. C'est une très bonne professionnelle.L'accompagnement a été un réel succès, toujours en harmonie avec mes attentes. Je vous conseille vivement cette thérapeute, non seulement pour ses qualités professionnelles mais aussi pour ses qualités humaines.
B. Exercice à tester
Voici un petit exercice simple à mettre en place quand une émotion désagréable pointe le bout de son nez (il est important de pratiquer l’exercice lors des premiers signes de manifestation de l’émotion). Mettez-vous en retrait de toute stimulation. Installez-vous le plus confortablement possible et fermer les yeux. Parfois, le simple fait de fermer les yeux permet une mise en retrait. Concentrez toute votre attention sur votre respiration et sur la partie du corps où cette émotion se fait ressentir. Ralentissez volontairement votre respiration en prenant des inspirations profondes et en expirant par la bouche lentement et tout en pratiquant l’exercice, laissez les sensations évoluer à leur manière, sans chercher à les contrôler, juste en les observants. Vous vous apercevrez qu’une émotion n’a pas vocation à durer et que le simple fait de ne pas la combattre, lui permet de s’apaiser. Testez et n’hésitez pas à me laisser un commentaire 😉.
IV. CONCLUSION
Les émotions sont utiles et nécessaires pour permettre à chacun d’évoluer dans un monde en perpétuel mouvement. Elles sont des messagères qui indiquent notre niveau de satisfaction. Les combattre, c’est combattre notre humanité ; les réguler, c’est vivre avec elles dans les meilleures conditions possibles et prendre des décisions avec du recul. Apprendre à les réguler en tant de paix, permet d’avoir les outils nécessaires le moment voulu.
L’hypnose est un outil très intéressant pour réguler les émotions puisque l’état de transe permet d’accéder à l'inconscient et prendre ainsi du recul sur les situations tout en respectant les émotions, en les écoutants, en identifiant leurs origines, en accédant à des options de manière objective et en chassant les pensées limitantes.
Chaque individu ressent les émotions de manière différente. En évitant de juger vos propres émotions, vous apprendrez à ne plus juger celles des autres et cultiver ainsi votre empathie et votre QE.
Restons humains et apprenons à réguler nos émotions pour vivre en harmonie les uns avec les autres.
Merci de votre attention, vous pouvez également laisser un commentaire et partager cet article ;)
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